Le bio-circuit
Le principe est simple pour ceux qui connaissent déjà la thérapie par la polarité : notre corps énergétique comporte un pôle négatif et un pôle positif. Haut/bas, gauche/droite : c'est l'alternance qui crée la contraction, la contradiction et le mouvement. Joignez momentanément les deux, et vous avez l'état (temporaire) de béatitude. Un thérapeute de la polarité demande souvent à son client
de s'étendre sur le ventre, puis pose les mains aux deux extrémités
de sa colonne vertébrale, de façon à former une boucle.
L'énergie monte alors le long de la moelle épinière du
receveur, bifurque dans le bras du thérapeute, passe à son bras
droit et revient par le bas de la colonne du client. Et ainsi de suite. De
préférence, le thérapeute reste centré dans son
hara : le point d'énergie, situé deux pouces sous le nombril,
qui sert de centre de gravité aux praticiens du tai-chi, du shiatsu
et des arts martiaux. La technique a gardé sa simplicité : il suffit d'étendre
le corps sur les éléments du circuit. Mais depuis Eeman, les
recherches ont permis de développer des variantes. Il y a le circuit
de base, en cuivre, qui relie le sacrum à la main droite, et la nuque à la
main gauche, le pied gauche étant posé sur la cheville droite.
Il y a aussi le circuit symétrique de Lindemann : la nuque est directement
reliée au sacrum, la main droite au pied gauche et la main gauche au
pied droit. Eeman a également développé des « circuits
coopératifs » où plusieurs personnes étendues sont
reliées entre elles. Comme la méditation et le yoga, par exemple, le biocircuit permet d'explorer les pulsations d'énergie qui nous traversent et de les équilibrer en douceur. C'est un outil pour qui veut refaire le plein après le travail, au bout d'une tâche ardue, ou durant une convalescence. Le biocircuit se prête bien à la méditation et à la visualisation.
Le maître spirituel Da Free John utilise les biocircuits depuis des années - il les appelle les « écrans de prânayâma ». « Nous devons sentir et percevoir, dit-il, que nous, ainsi que ceux auxquels nous sommes associés, sommes Radieux. Ce n'est pas une question d'imagination. C'est vrai. Si vous vous mettez à douter et que vous voulez prouver que vous êtes de l'énergie, utilisez des écrans de prânayâma pendant quelques minutes. Ils vont vous faire sentir que vous êtes un champ d'énergie. L'énergie circule dans vos mains, vos doigts, votre dos, votre tête. Vous découvrirez que vous pouvez changer vos sensations en détournant ces courants... En utilisant les écrans de prânayâma, vous
créez
un circuit qui est différent de ceux que créent vos tensions.
Le corps reçoit ainsi des énergies dans des zones qui ont été fermées
et vous acquérez un sentiment d'équilibre et de régénération.
Mais vous commencez également à remarquer quelque chose : vous êtes énergie.
C'est très important. Vous finirez par le remarquer sans utiliser les écrans.
Vous commencerez à goûter à une telle sensibilité corporelle
aux courants d'énergie que vous entrerez à chaque moment dans
la bonne relation avec ces énergies. Vous goûterez la capacité de
transcender vos circuits négatifs et à vivre dans un état
de plénitude d'énergie dans tension. » Il est très facile de se procurer le bio-circuit sur internet. Plusieurs sites spécialisés présentent ce genre de produit suivant différents modèles au choix.
Modèle de base nuque et bas du dos
Ensemble complet
Il est cependant très facile de s'en fabriquer un soi-même pour un coût très modique. Il suffit pour cela de se procurer dans un magasin de bricolage une plaque et un tuyau de cuivre ainsi que des fils électriques
La plaque et le tube de cuivre
Les plaques et tubes reliés par des fils
Installation avec lampe à phosphène
Témoignage 1 À première vue, on dirait des serpents
métalliques dont la queue se terminerait par un carré de treillis.
Mais, bon, ce ne sont que deux câbles de cuivre recouverts de plastique,
comme il en sort des haut-parleurs, sauf que ceux-ci sont assortis de poignées
cylindriques. Suivant les directives, je m'allonge en plaçant l'un
des carrés de treillis sous le bas de mon dos, et je prends sa poignée
dans ma main gauche. Je pose ensuite l'autre carré de treillis sous
ma nuque, et je prends sa poignée de cuivre dans ma main droite. Je
croise le pied droit sur le pied gauche, et j'attends.
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