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Les premières machines


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Depuis des millénaires, les balancements sont pratiqués dans de nombreuses traditions et enseignements initiatiques, dans le but de provoquer l'éveil de la conscience.
En présence du phosphène le Dr LEFEBURE a pratiqué des balancements à des vitesses différentes. Il s’est aperçu que seul un rythme spécifique entraîne le phosphène, alors que pour tous les autres rythmes, le phosphène restait fixe par rapport à l’axe du corps :
Le rythme de 2 secondes était découvert.
C’est cette découverte qui est à l’origine d’un protocole révolutionnaire d’exploration du cerveau : la cervoscopie. Grâce à la cervoscopie, le Dr LEFEBURE a pu mesurer de façon scientifique les effets de tous les exercices traditionnels de yoga. D’où la création d’un yoga scientifiquement amélioré : le Phosphénisme. L’invention de divers appareils a permis de booster la pratique des exercices.
La cervoscopie est l'observation de phénomènes cérébraux, pour la plus part rythmiques, se manifestant par des variations d'éclat des phosphènes. Ces rythmes sont mis en évidence par l'observation des phosphènes multiples simultanés.



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Le Dr Lefebure pratiquant un examen au cervoscope

 

Le cervoscope est un appareil constitué principalement par un boitier contenant deux lampes et un séparateur de champs oculaires isolant l'oeil droit de toute lumière provenant de la gauche du plan vertical médian et vice-versa. Un dispositif permet de régler l'écart des lampes de sorte qu'il soit égal à l'écart inter pupillaire.
L'expérience montre que si l'on éclaire séparément les deux yeux, il se forme ensuite deux phosphènes.
C'est à partir de cet équipement de base que le Dr Lefebure a pu débuter tous ses travaux de recherche sur les phosphènes et ainsi développer par la suite un certain nombre de machines phosphéniques



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Le cervoscope

 

On remarque sur cette photo les 2 tubes contenant chacun une lampe. Devant l'une un orifice rond, devant l'autre un orifice carré. Cet ingénieux système permet de distinguer facilement le phosphène droit du phosphène gauche après observation des sources lumineuses. Un séparateur de champ a été positionné sur le devant du cervoscope. Des interrupteurs permettent l'alimentation alternative des sources lumineuses.
L'alternance des phosphènes doubles est provoquée par l'éclairage de deux secondes à droite puis de deux secondes à gauche pendant une minute. Alors les phosphènes apparaissent alternativement, en moyenne durant 6 secondes à droite puis 6 secondes à gauche et ainsi de suite pendant environ de 20 à 30 fois.
C'est toute cette étude faite à partir de l'alternance des phosphènes qui a permis au Dr Lefebure de mettre en évidence l'importance de certains rythmes fondamentaux dans notre cerveau. Le Dr Lefebure a ainsi découvert que si l'on éclaire alternativement à droite et à gauche, pour le rythme de deux secondes pas côté, les deux phosphènes au lieu d'être perçus en même temps apparaitront alternativement à droite et à gauche non pas au rythme de l'éclairage mais sur un rythme propre au sujet. Ce rythme est d'autant plus régulier que le sujet se trouve dans des conditions favorables à son bon fonctionnement cérébral. La plus grande originalité de sa recherche est l'étude des techniques mystiques et initiatiques tant orientales qu'occidentales grâce à cette oscillation.

Le synchroscope est lui la combinaison de deux cervoscopes, dont l'un est placé devant l'autre. Le premier permet des alternances très rapides, jusqu'à la fusion des sensations. Il est formé d'une roue à secteur qui laisse voir un filament quand l'autre est caché. Le deuxième est un cervoscope ordinaire, fonctionnant soir sur moteur, soit à main, pour permettre des alternances aussi lentes que l'on désire. Un commutateur permet d'obtenir avec le deuxième cervoscope l'alternance ou l'éclairage simultané.
Attention la présence sur le synchroscope de pales n'en fait pas un gyrascope. L'utilisation des pales ne se fait pas dans le même but. Dans le cas du synchroscope il s'agit de masquer pendant une courte durée la vision de la source lumineuse d'un des 2 tubes du cervoscope.



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Le synchroscope

C'est en faisant des observations avec le synchroscope que le DrLefebure s'es rendu compte que certains images déformées se mettaient à tourner dans le sens inverse de rotation des pales. Il venait alors de mettre en évidence la fonction rotationnelle du cerveau. Cette découverte il la rapprocha immédiatement de ses connaissances du moment sur les éléments fondamentaux et traditionnels de la kundalini: énergie tourbillonnante s'élevant de roue en roue (les chackras).

Il se lança alors dans la réalisation expérimentale d'un système rudimentaire avec une roue de vélo qui allait aboutir plus tard au premier gyrascope.
Les tous premiers essais ont donc été effectués avec une roue de vélo dont la fourche était fixée sur un tabouret. Des petits miroirs ou papier d'aluminium accrochés aux rayons de la roue servaient de réflecteur. Il n'y avait aucun entraînement mécanique ou électrique, pas le moindre moteur. La roue était lancée en rotation avec la main. L'expérimentateur se mettait alors devant la roue éclairée avec un projecteur. La fixation des miroirs en rotation permettait de faire les premiers phosphènes tournant.

 

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Miroirs montés sur roue de vélo

 

Le principe des phosphènes tournants ayant été validé avec la roue de vélo, les premières machines électromécaniques allaient voir le jour : le gyrascope dans sa toute première version allait voir le jour. L'alimentation électrique du moteur d'entrainement permettait alors la rotation des pales à vitesse constante durant de longues périodes. La taille des pales permettait de faire des phosphènes tournants de meilleure qualité que les miroirs de la roue de vélo.

 

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Ci-dessous un premier modèle de Gyrascope expérimental offert par la Société Pontarlier électronique S.A.offert à l'association Phosphénique. Ce modèle était déjà équipé d'un variateur de vitesse allant de 6 à 120 t/mn ainsi que d'un commutateur d'inversion de sens du moteur. Une ampoule avec projecteur complétait l'installation. Contrairement au synchroscope ici l'attention est portée sur la rotation des pales fortement éclairées par un projecteur. Les premiers résultats étaient aux dires des expérimentateurs exceptionnels.

 

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Le premier modèle de gyrascope

 

L'idée vint alors à d'ingénieux bricoleurs de rajouter un second jeu de pales. Le premier bi-gyrascope venait de voir le jour. Il permet un travail différencié sur chaque oeil. Une plaque doit alors être mise entre les pales afin qu'un oeil ne voit qu'une pale en rotation. Une hélice a été rajoutée entre les 2 jeux de pales. Une fois en rotation cette hélice permet de visualiser plus facilement un courant énergétique qui partant du bas de la colonne vertébrale s'élève jusqu'au sommet du crâne.

 

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Un modèle de bi-gyrascope avec hélice hélicoïdale

 

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Détail de l'hélice

 

Ensuite vint du matériel beaucoup plus élaboré assez proche des modèles commercialisés de nos jours par les Editions Phosphénisme. Sur les photos suivantes nous pouvons voir le Dr Lefebure avec un bigyrascope avec pales de couleurs. On remarquera la présence de l'ancienne version de lampe des Editions Phosphénisme.

 

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Deux gyrascopes associés en bi-gyrascope

 

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Montage des gyrascopes avec des pales couleurs

 

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Le Dr Lefebure lors des essais sur gyrascope à pales colorées

 

 

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Pour faire connaître le Phosphénisme, en plus de ses livres financés à compte d'auteur, le Dr Lefebure parcourait de nombreux salons et expositions pour expliquer sa méthode et présenter ses produits.

 

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Le Dr Lefebure présente son matériel lors d'un salon

 

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Le Dr Lefebure explique le fonctionnement de son matériel

 

 

 

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